CITATIONS du Prof. R. TREMBLAY



110 CITATIONS POLITIQUES, ÉCONOMIQUES et ÉTHIQUES DU Professeur RODRIGUE TREMBLAY en français

Tirées de :







1.
« Les idéologies et les idées ne concernent pas seulement la vérité ; ils concernent aussi des intérêts ; — des intérêts privés et collectifs.
Par conséquent, les idéologies et les idées sont difficiles à changer. Et on peut s'attendre à ce que de nouvelles idéologies et de nouvelles idées soient combattues. »
Rodrigue Tremblay

2.
« Les intérêts chevauchent les chevaux blancs des idées et des idéologies. »
Rodrigue Tremblay

3.
« La petite flamme de la vérité a peine à survivre lorsqu’il y a une pluie de mensonges et de désinformation. »
Rodrigue Tremblay

4.
« Le but primordial de la vie consiste à la vivre pleinement et d’une manière aussi morale que possible, et à aider les autres à vivre pleinement leur vie et d’une manière aussi morale que possible. »
Rodrigue Tremblay

5.
« C’est un fait que plus on se comporte de manière morale et fait montre de sentiments altruistes, plus il est facile d’atteindre le bonheur. »
Rodrigue Tremblay (dans « Le Code pour une éthique globale », p. 22)

6.
« La richesse n'est pas le critère du vrai succès, mais le bonheur l'est. Et personne ne peut être heureux en blessant les autres ou en étant malhonnête. »
Rodrigue Tremblay, (dans “The Code for Global Ethics”, pp. 88-89)

7.
« En bout de ligne, la vie n’est qu’une longue succession de problèmes à résoudre quotidiennement. »
Rodrigue Tremblay

8.
« C'est souvent dans l’échec que l’on commence à préparer un succès futur. Car, on fait alors des choses que l’on ne ferait pas en période de contentement et de satisfaction. Le contraire est aussi vrai. »
Rodrigue Tremblay

9.
« Les voyages sont une façon agréable de brasser nos cartes mentales. »
Rodrigue Tremblay

10.
«La morale et la religion ne sont pas la même chose. En fait, la religion est un prisme qui tend à fausser la morale en faveur d’un individu, d’un groupe ou d’un pays ; souvent ce qui est bon pour un peuple est considéré comme mauvais pour les autres et inversement. »
Rodrigue Tremblay

11.
« Certaines personnes  qui créent l’enfer sur Terre ont souvent cette idée folle qu’ils sont destinés à aller au paradis après leur mort. »
Rodrigue Tremblay

12.
« Les assassinats parrainés par l’État à l’étranger ou la peine capitale imposée par l’État au pays sont tous deux contraires aux principes humanistes. »
Rodrigue Tremblay

13.
« Parfois, un individu peut se tirer d’affaire en commettant un acte illégal, si cela est légitime; parfois, il peut aussi s’en tirer en commettant un acte illégitime, si ce dernier est légal; mais, il est très difficile de se tirer d’affaire avec un acte qui est à la fois illégal et illégitime. »
Rodrigue Tremblay

14.
« Quoique les sociétés démocratiques doivent avoir une grande tolérance pour les choix individuels, elles ne devraient pas avoir une tolérance suicidaire aux mouvements intolérants, quand ceux-ci menacent ouvertement d’abolir la liberté et la démocratie. »
Rodrigue Tremblay

15.
« L’absence de liberté intellectuelle — et son corollaire qu’est la censure — sont les plus grands ennemis du progrès humain. »
Rodrigue Tremblay

16.
« Lorsque des gouvernements despotiques ou d’autres autorités privent les gens de leur droit naturel à la propriété, ils les privent par le fait même de leur droit naturel d’être libres. »
Rodrigue Tremblay

17.
« Il y va de l’intérêt de tout  pays d’éviter de porter au pouvoir des idiots, des ignorants, des incompétents, des personnes croches ou délirantes, où des démagogues. Plus de pays ont été détruits par leurs politiciens que par des armées envahissantes. »
Rodrigue Tremblay

18.
« Il n'y a rien qui garantit que des politiciens ineptes, ignorants, incompétents et assoiffés de pouvoir ne peuvent pas devenir aussi des politiciens cinglés et dangereux. »
Rodrigue Tremblay

19.
« Un politicien incompétent qui s’entoure de gens compétents peut se tirer d’affaire. Cependant, s’il est assez stupide pour s’entourer de gens semblables à lui, l’échec est certain. »
Rodrigue Tremblay

20.
« Les idéologies prosélytistes ou expansionnistes, telles que le communisme, le fascisme, le colonialisme, le christianisme, l’islamisme et le sionisme, sont de puissantes machines de guerre. D’autant plus, semble-t-il, quand elles s’appuient sur les dictats d’un livre présumé « sacré », qui leur est favorable. Les trois premières idéologies ont presque détruit la Planète au 20e siècle, tandis que les trois autres menacent de le faire au 21e siècle. »
Rodrigue Tremblay

21.
« De nos jours, un président américain qui ne déclenche pas une guerre à l’étranger ou qui n’en élargit pas une déjà en cours est ouvert à la critique et il risque d’en souffrir politiquement. Il doit être vu moins comme un président que comme un ‘commandant en chef’  — et même… comme un de facto empereur. »
Rodrigue Tremblay

22.
« Les entités juridiques que sont les sociétés commerciales ou industrielles, ne sont pas des agents moraux; seuls les individus qui respirent le sont; seuls eux peuvent adopter des normes morales de conduite et être une source de lois. »
Rodrigue Tremblay

23.
« S’il est bon d’introduire la rationalité économique dans les débats publics, il faut se garder de jeter le bébé avec l’eau du bain et faire des marchés ce qu’ils ne sont pas, ce qu’ils n’ont jamais été et ce qu’ils ne seront jamais, c’est-à-dire des mécanismes parfaits d’allocation des ressources. »
Rodrigue Tremblay

24.
« En économie, on a observé l’émergence d’un véritable culte profane selon lequel le marché serait une sorte de dieu omniscient, omnipotent et infaillible, lequel pourrait servir de seul instrument collectif pour atteindre le bien commun et l’intérêt collectif, et cela en toutes circonstances. On a revendiqué l’idée qu’il n’y a pratiquement aucun problème économique que des marchés non réglementés ne peuvent pas résoudre par eux-mêmes. »
Rodrigue Tremblay

25.
« Il est toujours possible qu’une révolution aggrave l’état des choses pour tout le monde, plutôt que de les améliorer pour quelques-uns»
Rodrigue Tremblay

26.
« Un capitaine de bateau qui ne change pas de cap en présence d’obstacles insurmontables n’est pas ‘résolu’ ; il fait plutôt preuve de stupidité et de myopie. »
Rodrigue Tremblay

27.
« Il y a des temps où l’on peut être pardonné de penser que le monde est une maison de fous, avec les détenus aux commandes. »
Rodrigue Tremblay

28.
« La mondialisation économique transfère de facto le pouvoir réel dans nos sociétés aux gestionnaires des grandes compagnies et des méga banques, et aux détenteurs de capitaux en général, aux dépens des gouvernements légitimement élus. Les détenteurs de richesses s’en servent, à leur tour, pour corrompre le système politique à leur avantage. »
Rodrigue Tremblay

29.
« Une constitution est bonne aussi longtemps que les personnes au pouvoir, politiciens, juges, etc., souscrivent à ses principes fondamentaux. Si ceux qui détiennent le pouvoir ne croient plus en ses principes fondateurs, ils trouveront un moyen de modifier la constitution ou de la contourner. C’est une leçon importante qui se dégage de l’histoire de la démocratie : les démocraties peuvent s’éteindre et elles sont souvent remplacées par des tyrannies. »
Rodrigue Tremblay

30.
« Les politiciens oublient parfois qu’une fois élus, ils sont redevables à l’ensemble de la population, pas seulement à leur base étroite de partisans fanatiques. À cet égard, leurs déclarations publiques sont très importantes parce qu’elles donnent une idée de comment les candidats se comporteront une fois au pouvoir. Un candidat peut facilement s’autodétruire si, il ou elle oublie que lorsqu’ils s’adressent à des partisans, c’est l’ensemble de l’électorat qui écoute. Car, des déclarations martelées, bonnes ou mauvaises, restent dans la conscience des gens quand vient le temps de voter. »
Rodrigue Tremblay

31.
« Si les individus qui exercent le pouvoir peuvent faire ce qu’ils veulent, indépendamment de toute procédure, ce pays n’est pas une démocratie. Ce peut être une royauté, un empire ou une dictature, mais ce n’est pas une république démocratique. »
Rodrigue Tremblay

32.
« Le monde devrait prêter attention quand quelqu’un… avec un esprit fanatique et de grands moyens, prétend recevoir ses ordres du ciel. »
Rodrigue Tremblay

33.
« Ce n’est point la foi qui procure la liberté; c’est plutôt le savoir qui libère. »
Rodrigue Tremblay

34.
« Le système des religions a joué un rôle central dans l’évolution de l’espèce humaine. Dans le passé, nos ancêtres ont inventé le système des religions pour renforcer la cohésion sociale de leurs sociétés... et pour se justifier de tuer leurs ennemis. »
Rodrigue Tremblay

35.
« La religion est comme l’anneau que l’on place au nez d’un bœuf. »
Rodrigue Tremblay

36.
« En général, les superstitions et les religions sont, pour les personnes non instruites, des substituts aux connaissances scientifiques. »
Rodrigue Tremblay

37.
« Trop souvent, quand les gens devraient penser et agir, ils ferment plutôt leurs esprits et commencent à prier pour un miracle. »
Rodrigue Tremblay

38.
« Faire des prières peut être bon pour les bonnes personnes, mais peut être mauvais pour les mauvaises personnes, car les prières ne sont que le reflet de nos pensées. »
Rodrigue Tremblay

39.
« Plus fort que des arguments, la plus grande force de persuasion se trouve dans les événements eux-mêmes. »
Rodrigue Tremblay

40.
« Il n’y a pas d’autres institutions (sauf peut-être une armée) que les religions établies pour mieux mobiliser de larges groupes d’individus et en faire des automates, disposés à suivre des ordres. »
Rodrigue Tremblay

41.
« Les trois découvertes scientifiques fondamentales [modernes] qui ont détruit intellectuellement les vues religieuses géocentriques ont été :
— La preuve de Galilée, en 1632, que la Terre et les êtres humains n’étaient pas le centre de l’Univers ;
— La découverte de Charles Darwin, en 1859, que les humains ne sont pas des créatures semblables à des dieux, uniques parmi toutes les espèces et sont plutôt le résultat d’une très longue évolution biologique naturelle ;
— La découverte de James Watson et Francis Crick, en 1953, de la structure de la molécule d’ADN à double hélice dans chacun des 46 chromosomes des cellules humaines, et la connaissance dévastatrice que les humains partagent avec les chimpanzés, 96 à 99% des mêmes gènes. »
Rodrigue Tremblay

42.
« L’islam, en tant que religion, reste profondément ancrée dans les traditions d’une société tribale du septième siècle. Elle nie le droit à la liberté de conscience et de religion, refuse le principe de la tolérance religieuse et bafoue le principe de l’égalité des sexes, tout en rejetant le principe démocratique de la séparation des religions et de l’État.»
Rodrigue Tremblay

43.
« Les pays islamiques n’ont pas besoin de chercher bien loin pour découvrir les causes de leur retard économique relatif; ils n’ont qu’à regarder leur religion officielle et ses effets dévastateurs sur le travail, l’éducation, la recherche, l’épargne et l’investissement, et ce, dans certains cas, malgré leur énorme richesse pétrolière. »
Rodrigue Tremblay

44.
« Aucune autre religion établie ne traite les femmes avec moins de respect et de considération que l’islam radical. »
Rodrigue Tremblay

45.
« Les deux principaux fléaux de l’humanité ont été les religions prosélytistes et les guerres, et souvent ils ont été inter reliés. »
Rodrigue Tremblay

46.
« L'amalgame d’une religiosité belliqueuse et d’une politique simpliste crée une menace que beaucoup ont peine à comprendre. »
Rodrigue Tremblay

47.
« Certains systèmes religieux établissent la vengeance comme une obligation, et — comme une des parties est toujours une revanche en arrière — c'est là une recette pour des conflits perpétuels et des guerres perpétuelles. »
Rodrigue Tremblay

48.
« Il n'y en a pas de plus féroces que ceux qui tuent avec un zèle religieux. »
Rodrigue Tremblay

49.
« Les guerres et les meurtres militaires sont le dernier refuge des extrémistes religieux. »
Rodrigue Tremblay

50.
« Les va-t’en-guerre à la solde des gouvernements savent pertinemment bien que les gens n’aiment pas les guerres, surtout les guerres d’agression illégales, contre des pays qui ne les ont pas attaqués. C’est la raison pour laquelle leur premier réflexe est d’essayer d’influencer les gens par de gros mensonges et de faux prétextes pour justifier leurs guerres. Ils s’efforcent aussi de déshumaniser au maximum tout ennemi potentiel par une propagande simpliste. »
Rodrigue Tremblay

51.
Il est désolant de constater que même dans nos soi-disant démocraties, il semble que toutes les guerres soient justifiées et vendues en recourant à des mensonges officiels et à des présentations frauduleuses, afin de tromper le peuple. »
Rodrigue Tremblay

52.
« Cela requiert une puissante alliance d’intérêts entre des militaristes, des industriels, des politiciens, des agents du faire-valoir et des propagandistes pour créer une force capable d’orienter un pays démocratique vers une économie de guerre permanente.
— Ce sont là les cinq piliers du complexe militaro-industriel, comme on peut l’observer aujourd’hui aux États-Unis. »
Rodrigue Tremblay

53.
« En adoptant la doctrine néoconservatrice des guerres dites ‘préventives’, s’ils ne prennent pas garde, les États-Unis pourraient être, au XXIe siècle, ce que fut l’Allemagne, au XXe siècle, c’est-à-dire un danger pour le monde. »
Rodrigue Tremblay

54.
« Depuis 1988, il s’est produit un coup d’état tranquille aux États-Unis, quand des intérêts financiers d’extrême droite ont pris le contrôle effectif du système politique américain. Cela n’inclut pas seulement le Congrès américain; cela englobe également la Maison blanche et la Cour suprême des États-Unis. Les oligarques milliardaires sont présentement aux commandes aux États-Unis et ils font à peu près ce qu’ils veulent avec le gouvernement, indépendamment de ce que les gens ordinaires pensent ou souhaitent. »
Rodrigue Tremblay

55.
« Les guerres sont le paradis sur terre des profiteurs. »
Rodrigue Tremblay

56.
« Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont lentement devenus un État voyou, sous la direction de politiciens de plus en plus corrompus et malhonnêtes. »
Rodrigue Tremblay

57.
« Lorsque le président américain Harry S. Truman décida de son propre chef d’utiliser la bombe atomique, une arme de destruction massive des plus barbare, contre les populations civiles japonaises des villes d’Hiroshima et de Nagasaki, le 6 août et le 9 août 1945, les États-Unis se sont rangés officiellement du mauvais côté de l'histoire. »
(Jeudi 12 août 2010, L'héritage moral d'Hiroshima et Nagasaki, par Rodrigue Tremblay)

58.
« L’une des raisons pour lesquelles le gouvernement américain donne chaque année à Israël de grandes quantités d'argent et d’armements tient au fait que pour le Pentagone, Israël est une grande base militaire américaine au Moyen-Orient. »
Rodrigue Tremblay

59.
« On observe chez certains groupes politiques étasuniens, un populisme simpliste, un certain anti-intellectualisme, un isolationnisme agressif, et même de la xénophobie. On y trouve aussi un militarisme agressif et un mépris des lois et des institutions internationales. Par conséquent, les États-Unis sont peut-être, aujourd’hui, en plus grand danger que beaucoup ne le croient. »
Rodrigue Tremblay

60.
« En ayant été le premier pays à utiliser l’arme nucléaire contre des populations civiles, avec ses bombardements  des villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki, en août 1945, les États-Unis ont créé un précédent qui constitue un pas majeur de l’humanité vers son auto destruction, en plus d’avoir été un gigantesque recul moral. »
Rodrigue Tremblay

61.
« On peut vraiment se demander si la guerre a encore sa place dans un monde civilisé, considérant les sévices atroces qu’elle impose aux populations civiles et compte tenu du caractère de plus en plus destructeur des armements modernes. En effet, plus on y réfléchit, plus on en vient à la conclusion que la guerre est indigne d’un monde civilisé et qu’elle devrait être rendue illégale. Au XXe siècle, les guerres étaient inacceptables; au XXIe siècle, elles sont devenues un scandale pour l’humanité. »
Rodrigue Tremblay

62.
« Il existe présentement aux États-Unis une obsession maladive pour les armes à feu de haut calibre — une sorte d’idolâtrie de l'arme à feu en tant qu’instrument acceptable pour régler des différends entre les individus. »
Rodrigue Tremblay

63.
« L'influence incontrôlée de l’argent en politique peut transformer une démocratie dynamique en une ploutocratie décadente, tout aussi sûrement que l’empoisonnement d'un puits peut détruire un village. »
Rodrigue Tremblay

64.
« Chaque fois qu’un gouvernement fait circuler des photos de bébés morts pour justifier un acte d’agression militaire contre un pays étranger, il faut se demander si cela ne fait pas partie d’une campagne astucieuse de désinformation  pour manipuler l’opinion publique, et que l’on est en présence d’une ‘opération sous faux pavillon’. »
Rodrigue Tremblay

65.
« Pour qu’un peuple soit libre, il lui faut tout d’abord prouver qu’il le mérite. »
Rodrigue Tremblay

66.
« Une minorité organisée et cohérente est habituellement plus forte qu’une majorité désorganisée et divisée. »
Rodrigue Tremblay

67.
« Les humains ont inventé le monde imaginaire des ‘dieux’ pour se consoler du peu de contrôle qu’ils ont sur la vie et sur la mort. »
Rodrigue Tremblay

68.
« Les dieux vivent dans la tête des gens, et nulle part ailleurs — les dieux existent parce que les gens croient en eux. »
Rodrigue Tremblay

69.
« La proposition ou la prétention de l’existence d’un monde ‘surnaturel’, habité par des entités surnaturelles telles que des dieux, des démons, des fantômes, etc. est, au mieux, une illusion inoffensive, ou au pire, une arnaque et un canular cruel perpétré sur les humains les plus influençables et les plus crédules. »
Rodrigue Tremblay

70.
« Le choix d’un dieu est, par le fait même, le choix d’une philosophie et le choix d’une vision du monde. »
Rodrigue Tremblay

71.
« Certains médecins sont avant tout là pour profiter de la maladie des gens, tout comme certains sorciers religieux sont avant tout là pour profiter de la détresse des gens face à la mort. »
Rodrigue Tremblay

72.
« Sur l’échiquier politique, ceux qui occupent le centre peuvent avoir de l’influence, mais rarement le pouvoir. »
Rodrigue Tremblay

73.
« Il faut plusieurs mois à des menuisiers pour construire une maison ; mais il ne faut que quelques heures à des démolisseurs pour la détruire. —Il en va de même des réputations. »
Rodrigue Tremblay

74.
« Les cimetières sont remplis de gens avec de gros fonds de retraite. »
Rodrigue Tremblay

75.
« Dans notre monde super médiatisé, on a souvent les gouvernements que les commentateurs et les médias méritent. »
Rodrigue Tremblay

76.
« Ce n’est que lorsque les médias sont libres et honnêtes, et indépendants du gouvernement, que les gens peuvent espérer être informés honnêtement et être à l’abri des manipulations gouvernementales. »
Rodrigue Tremblay

77.
« Un gouvernement désireux de contrôler une population n’a jamais assez de renseignements sur les citoyens, et on peut s’attendre à ce qu’il utilise toutes les techniques disponibles pour les obtenir. »
Rodrigue Tremblay

78.
« L’enfer sur terre, c’est lorsqu’on a trop peu… ou bien trop de choses. »
Rodrigue Tremblay

79.
« Ce serait vraiment scandaleux si les États-Unis, lesquels furent fondés sur des principes humanistes et démocratiques de liberté, allaient s’employer à remplacer les anciens empires et nier aux autres peuples et nations le droit à l’auto-détermination. »
Rodrigue Tremblay

80.
« À long terme, il est préférable qu’un parti politique soit minoritaire, mais avec une idée claire de ce qu’il veut accomplir, plutôt que d’être majoritaire tout en étant paralysé par des dissensions inconciliables et condamné à ne rien faire. »
Rodrigue Tremblay

81.
« La Planète peut exister sans les humains, mais les humains ne peuvent survivre sans la Planète. »
Rodrigue Tremblay

82.
« Pour que l’environnement soit préservé pour les générations futures, nous devons apprendre à  faire preuve de retenue. »
Rodrigue Tremblay

83.
« Comme toutes les combines à la Ponzi, le pyramidage des dettes, sans liquidités sous-jacentes, est condamné à imploser tôt ou tard. »
Rodrigue Tremblay

84.
« En économie, comme en éthique, il n’est jamais trop tard pour faire la bonne chose. »
Rodrigue Tremblay

85.
« Quand vous ne pensez pas correctement, vous ne pouvez pas agir correctement. »
Rodrigue Tremblay

86.
« Les guerres d’agression sont les plus barbares de toutes les entreprises humaines et sont, le plus souvent, les instruments de tyrans fous qui entendent des voix. »
Rodrigue Tremblay

87.
« Les guerres d’agression sont, pour certains dirigeants, des jeux de guerre par lesquels ils parient les maisons de leurs citoyens pour réaliser leurs propres rêves mégalomaniaques de grandeur. »
Rodrigue Tremblay

88.
« Les guerres sont de cruels stratagèmes conçus pour enrichir le petit nombre et appauvrir le plus grand nombre. »
Rodrigue Tremblay

89.
« L’humanité devrait être une communauté de frères et de sœurs, et le fait pour eux de mener des guerres les uns contre les autres est la quintessence de l’immoralité et de la stupidité. »
Rodrigue Tremblay

90.
« Le monde devrait s’inquiéter de voir certains faire le tour de la Planète avec une canette d’essence dans une main et une boîte d’allumettes dans l’autre, prétendant vendre une assurance contre les incendies. »
Rodrigue Tremblay

91.
« L’invasion militaire américaine de l’Irak, en 2003, pour prendre le contrôle des vastes réserves de pétrole de ce pays, pourrait entrer dans l’histoire comme le plus grand cambriolage planifié du 21e siècle. »
Rodrigue Tremblay

92.
« La mort est une suite à la vie. Elle est une capitulation inévitable aux forces inexorables de la nature. »
Rodrigue Tremblay

93.
« Historiquement parlant, les religions ont souvent produit plus de démagogues et de charlatans que la politique. »
Rodrigue Tremblay

94.
« Pour chacun d’entre nous, il n’y a qu’une façon de naître, mais il y a mille façons de mourir. »
Rodrigue Tremblay

95.
« Des politiciens sans scrupule, lorsque confrontés à un bourbier de leur propre cru, et se sentant impuissants et sous attaque, peuvent choisir de dépenser des sommes illimitées d’argent public et sacrifier des vies d’autrui en nombre illimité, pour sauver la face. »
Rodrigue Tremblay

96.
« Il faut une justice sociale et un système économique équitable pour remplir les conditions nécessaires au bon fonctionnement d’une démocratie. »
Rodrigue Tremblay

97.
« L’un des grands avantages d’une démocratie qui fonctionne bien est sa capacité à provoquer des changements continus : changement de gouvernement, changement de politiques, changement dans la distribution des revenus et de la richesse, etc., de sorte qu’elle peut éviter le marasme de la stagnation et du statu quo. »
Rodrigue Tremblay

98.
« Puisqu’il arrive que les riches volent souvent les pauvres, il n’est que logique et équitable que l’État taxe les riches pour subventionner les pauvres. »
Rodrigue Tremblay

99.
« Puisque les problèmes sont de plus en plus mondialisés, nous devons élargir notre cercle d’empathie et considérer l’humanité comme une famille humaine étendue dans le monde entier. Tant que nous refusons d’affronter ce défi, la division et des conflits insolubles persisteront. »
Rodrigue Tremblay

100.
« La Super Règle d’or de morale humaniste, laquelle incorpore la règle humaniste de l’empathie : Non seulement faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous ; mais aussi, ‘ faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse, si vous étiez à leur place’.
— Le corollaire s’applique également, à savoir: ‘Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse, si vous étiez à leur place’. »
Rodrigue Tremblay

101.
« Il y a à la fois un motif égoïste et un motif altruiste d’être moral.
Le principe de réciprocité, selon lequel on doit traiter les autres comme on s’attend à être traités par eux, établit une raison égoïste, fondamentalement logique et éclairée d’être moral.
Le principe d’empathie, qui nous permet d’imaginer être à la place de quelqu’un d'autre et de voir les choses de son point de vue, établit une raison non égoïste d’être moral.
Ensemble, ils forment la Super Règle d’or de morale humaniste dans le code de l’éthique globale. »
Rodrigue Tremblay

102.
« Il y a trois impératifs moraux étroitement liés qui ont toujours été des valeurs morales fondamentales, mais qui deviendront de plus en plus nécessaires pour que l’humanité avance et survive :
— de plus d’empathie humaine, — de plus de tolérance interpersonnelle, et — de plus de partage interpersonnel comme fondement d’un monde plus harmonieux, plus libre et plus prospère. »
Rodrigue Tremblay

103.
« Nous devons viser à créer le plus grand bien pour le plus grand nombre de personnes, et non pas la maximisation d’objectifs financiers personnels, purement égoïstes. »
Rodrigue Tremblay

104.
« La vie est une succession de saisons : après une période d’élevage et d’instruction, vient le printemps, de 20 à 40 ans, la période de décollage ; ensuite, c’est l’été, de 40 à 60 ans, quand on atteint le sommet de son métier ou de sa carrière ; vient alors l’automne, de 60 à 80 ans, quand on récolte ce que l’on semé ; l’hiver, de 80 à 100 ans, est une période de survie et de sagesse. »
Rodrigue Tremblay

105.
« Si nous voulons survivre collectivement, et ne pas répéter l’expérience désastreuse des dinosaures qui se sont éteints il y a 65 millions d’années, après avoir parcouru la Terre pendant près de 200 millions d’années, nous devrons adopter un meilleur code d’éthique. »
Rodrigue Tremblay

106.
« Nous devrions adopter l’idée simple, mais quelque peu révolutionnaire, que nous vivons tous sur la même petite planète et que nous devrions essayer de survivre sur cette planète en tant que membres de la même race humaine. »
Rodrigue Tremblay

107.
« Notre renommée dans l’esprit des gens est éphémère. Quand leur mémoire faiblit, ils en viennent rapidement à oublier votre nom. »
Rodrigue Tremblay

108.
 « Quand tout a été dit et fait — avant le début, nous sommes rien  — et à la fin, nous sommes rien. Ce qui compte, c’est ce que l’on accomplit entre les deux. »
Rodrigue Tremblay

109.
« À quoi sert à l’homme de gagner l’Univers s’il en vient à perdre la vie, i.e. si cela, en plus de le corrompre, mine sa santé et le fait mourir prématurément ! »

110.
« Ce que la nature veut de nous, c’est que nous finissions tous comme des feuilles mortes. »
Rodrigue Tremblay