Le jeudi 13 mars 2025
Bouleversements aux États-Unis : Grandes inégalités, corruption, surendettement, spéculation, division et impérialisme
Par Rodrigue Tremblay, professeur émérite de sciences économiques, Université de Montréal
«Le problème avec le monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux-mêmes, tandis que les gens intelligents sont remplis de doutes. » Bertrand Russell (1872-1970), philosophe britannique, 1933.
« Nous allons imposer des tarifs et taxer les pays étrangers pour enrichir nos citoyens. » Donald Trump (1946- ) magnat américain des affaires et président républicain des États-Unis (dans son discours inaugural, le 20 janvier 2025).
« Nous devons... reconnaître que l'un des facteurs clés derrière la grande prospérité de notre nation est la politique d'ouverture commerciale qui permet au peuple américain d'échanger librement des biens et des services avec les peuples libres du monde entier. » Ronald Reagan (1911-2004), président républicain américain, 1981-1989, dans une communication radiophonique, le 26 novembre, 1988).
« Nous devons faire un choix. Nous pouvons avoir une démocratie ou une concentration des richesses entre les mains de quelques-uns, mais nous ne pouvons pas avoir les deux. » Louis D. Brandeis (1856-1941), juge à la Cour Suprême américaine, 1941.
« Les régimes populistes ont toujours tenté de résoudre les problèmes d'inégalité des revenus en recourant à des politiques macroéconomiques trop expansives. Ces politiques, qui se sont appuyées sur des déficits, des contrôles généralisés et un mépris des équilibres économiques fondamentaux, ont presque inévitablement abouti à des crises macroéconomiques majeures qui ont fini par nuire aux segments les plus pauvres de la société. » Rudiger Dornbusch (1942-2002) et Sebastien Edwards (1953- ), respectivement économistes du MIT et de UCLA, dans "The Macroeconomics of Populism in Latin America, 1991.
Dans toute leur histoire, les États-Unis n'ont jamais été confrontés, comme ce pays l'est depuis le 20 janvier 2025, par un président et une administration aussi ostensiblement autoritaires et néo-fascistes, et qui défient aussi ouvertement leur constitution et le principe de la division des pouvoirs qu'elle consacre. Il en résulte non seulement des bouleversements dans le fonctionnement intérieur de leur démocratie, mais aussi dans leurs relations extérieures acec les pays voisins et l'ensemble de la communauté internationale.
Cette nouvelle situation politique intérieure découle en partie d'un certain nombre de conditions et de tendances pré-existantes. Il serait utile de les identifier afin de savoir si la crise politique actuelle pourrait déboucher sur des crises encore plus sérieuses dans l'avenir.
I- Un demi-siècle d'inégalités croissantes des revenus et de la richesse en faveur des Américains les plus fortunés
Au cours du dernier demi-siècle, l'économie américaine est devenue de plus en plus une économie des super riches, par les super riches et pour les super riches. En effet, il s'agit d'une économie où les 10 % d'Américains les plus affluents sont responsables de près de 50% de toutes les dépenses de consommation, et ce sont eux qui ont la main sur la plupart des leviers de contrôle du pouvoir politique.
En effet, au fil des ans, selon un rapport de l'Economic Policy Institute, les rémunérations des PDG des plus grandes entreprises américaines ont dépassé fortement les salaires et les avantages sociaux des travailleurs. En 1965, le ratio des revenus PDG/travailleur était de 21 pour 1. En 2021, le ratio de rémunération PDG/travailleur était à son plus haut niveau enregistré depuis 1965 et s'établissait à un ratio de 399 pour 1. —Il n'est donc guère surprenant que 60 % des familles américaines vivent d'un salaire à l'autre.
Un autre indicateur de la persistance des disparités de revenus aux États-Unis est le salaire minimum fédéral, qui n'a pas été augmenté depuis 2010 et qui est fixé au faible niveau de 7,25 dollars de l'heure. Les travailleurs américains s'en sortent mieux dans certains états, où le salaire minimum passe de 14 dollars par heure dans le Rhode Island à 17 dollars par heure dans le District de Columbia. Cependant, cinq états (Alabama, Tennessee, Caroline du Sud, Mississippi et Louisiane) n'ont pas de loi sur le salaire minimum et certains autres états ont des salaires minimums encore plus bas que le salaire minimum fédéral.
En périodes de hausse des prix, un salaire minimum. non indexé sur l'inflation se traduit par une baisse du salaire minimum réel.
Tout cela signifie qu'il y a deux économies distinctes aux États-Unis : les 10 % de personnes les plus riches, qui ont des revenus élevés et d'énormes fortunes, et qui profitent d'avantages fiscaux et de cours boursiers élevés, d'une part, et les 90 % restants des Américains dont les revenus réels sont inférieurs à l'inflation depuis des années et dont la richesse est principalement concentrée dans l'immobilier, voire inexistante, de l'autre.
Il en résulte des inégalités de richesse très élevées : en 2023, les 3 multimilliardaires américains les plus riches possédaient davantage de richesses personnelles que les 50 % les plus pauvres de la population. De même, les 10 % des ménages américains les plus riches possédaient environ les deux tiers de la richesse totale, soit le double de ce que possédaient l'autre 90 % de la population. Aussi, les 50 % les plus pauvres parmi les Américains ne possédaient que 3 % de la richesse totale.
II- La corruption politique est élevée et en progression aux États-Unis
Ce ne serait pas une surprise s'il existait un lien entre les disparités de revenus et de richesse aux États-Unis et la corruption politique. Une telle corruption avait régressé au vingtième siècle, surtout après la Seconde Guerre mondiale, mais elle a ressurgi de nouveau au cours du premier quart du 21e siècle, à mesure que l'argent jouait de plus en plus un rôle central en politique, et que les médias corporatifs sont devenus plus concentrés.
Les élections présidentielles américaines de 2016 et 2024 du magnat des affaires Donald Trump, et l'arrivée de 'plutocrats bullies' aux plus hauts échelons du gouvernement américain ne sont pas un hasard.
La Cour suprême étasunienne a renforcé cette tendance, en janvier 2010, lorsqu'elle a supprimé plusieurs anciennes lois qui empêchaient les ultra-riches et les supermilliardaires — certains possédant une fortune personnelle supérieur à 50 milliards de dollars (Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, etc.) — d'influencer fortement le processus électoral, depuis les premières étapes d'une élection jusqu'à la composition et au fonctionnement du gouvernement.
Dans une démocratie, il existe toujours un danger qu'un capitalisme de connivence se développe lorsque les politiciens vendent des faveurs politiques à des intérêts privés. C'est la définition même de la corruption politique. A ce propos, il faut garder à l'esprit les sages mots du président Franklin D. Roosevelt (1882-1945) lorsqu'il a averti les Américains que : « La liberté dans une démocratie n'est jamais assurée si le peuple tolère la croissance d'un pouvoir privé au point où il devient plus fort que l'État démocratique lui-même. C'est, dans son essence, la définition du fascisme, c'est-à-dire le contrôle du gouvernement par un individu, par un groupe... ».
III- L'endettement public des États-Unis atteint des niveaux élevés par rapport à l'économie
La dette nationale américaine (estimée à 36,600 milliards de dollars) en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) (ce dernier estimé à 29,809 milliards dollars) était égale à 123%, en mars 2025, selon l'US National debt clock. De même, le déficit fiscal du gouvernement américain était de 2,000 milliards de dollars à pareille date, soit 6,7% du PIB.
Pour personnaliser les choses, la dette nationale américaine pour chaque citoyen américain égalait 107 019 $, tandis que le même montant de la dette nationale pour chaque contribuable était de 323 047 $. En d'autres termes, les États-Unis, comme d'autres économies occidentales, sont submergés dans les dettes.
Pour garder les choses en perspective, les pays membres de la zone monétaire Euro doivent maintenir leurs déficits publics annuels à un niveau qui ne dépasse pas 3 % du PIB et la dette publique de chaque pays ne doit pas excéder 60 % du PIB. (N.B. Certains pays membres ont cependant des ratios de déficit public et de dette publique bien plus élevés, ce qui pourrait menacer, à terme, l'existence même de la zone Euro.)
Le dilemme de la dette publique américaine pourrait être un handicap pour la politique budgétaire, si une récession économique devait se pointer dans les mois ou les années à venir. La Chambre des représentants dominée par les républicains a récemment adopté une résolution budgétaire qui prévoit 4 500 milliards de dollars de réductions d'impôts et une contraction de 2 000 milliards de dollars des dépenses fédérales au cours de la prochaine décennie. Une telle politique budgétaire est conforme au programme politique du gouvernement Trump 2.0.
IV- Spéculation
Dans la foulée de la crise des titres adossés à des créances hypothécaires et de la Grande Récession de 2008-2009 qui s'en est suivie, le gouvernement américain a poursuivi une politique de déficits budgétaires, tandis que la Réserve fédérale américaine a expérimenté avec une nouvelle politique monétaire expansive d'assouplissement quantitatif (QE).
Des déficits budgétaires se traduisent par davantage d'emprunts publics et une augmentation de la dette nationale, ce qui implique nécessairement l'émission de bons du Trésor additionnels. Leur émission tend à faire baisser les prix des obligations et à faire monter les taux d'intérêt. Cependant, une politique d'assouplissement monétaire quantitative menée par une banque centrale, quand la banque centrale achète de grandes quantités d'obligations d'État ou d'autre actifs financiers sur le marché libre, produit l'effet contraire, car cela fait baisser les taux d'intérêt.
Le déficit budgétaire américain a presque atteint 1 500 milliards de dollars en 2009, mais il a doublé pour atteindre 3 000 milliards de dollars au début de la pandémie de Covid-19, en 2020.
Certains marchés financiers, notamment le marché boursier, sont en zone euphorique, voire de bulle. En effet, les valorisations boursières aux États-Unis peuvent être considérées comme tendues, comme le montre le ratio cours/bénéfice (P/E ratio), lequel se situait à 36,8, à la fin de 2024. Un tel niveau est nettement supérieur de deux écarts-types à la moyenne des temps modernes, laquelle a une valeur de 20,4, une indication que le marché boursier est présentement sur-acheté.
Spéculation sur les cryptomonnaies
Le président Trump a déjà dit qu'à son avis, les cryptomonnaies étaient une arnaque contre le dollar américain. Cependant, dans son gouvernement de 2025, il a nommé des responsables de son administration qui souhaitent déréglementer l'émission de tels avoirs numériques artificiels. Il est même allé plus loin en signant un décret exécutif ordonnant au gouvernement américain de créer une réserve stratégique de bitcoins, ainsi qu'un stock distinct d'autres avoirs numériques. Une question se pose donc : est-ce que le but recherché est d'encourager la spéculation et la manipulation des prix des cryptomonnaies ?
V- Division sociale et régionale
Personne ne peut nier que les États-Unis sont aujourd'hui une nation aussi divisée qu'ils ne l'ont jamais été depuis la guerre de Sécession de 1861-1865. En tant que président, Donald Trump met de l'avant des politiques qui divisent les Américains, de sorte que le pays est politiquement coupé en deux.
Présentement, les économies avancées subissent des changements technologiques rapides (Intelligence Artificielle, robotisation des tâches, etc.). Aux États-Unis, certaines catégories du travailleurs et certaines régions profitent de ces nouvelles industries, alors que d'autres stagnent.
On pourrait croire que ce soit la responsabilité du gouvernement central américain de venir en aide aux travailleurs déplacés et aux régions les moins dynamiques avec des dépenses en infrastructures et des programmes d'assistance sociale.
Cependant, les États-Unis dépensent des centaines de milliards$ annuellement pour soutenir des guerres coûteuses au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, en plus de supporter le lourd coût de maintenir quelques 800 bases militaires à l'étranger. Le résultat en est que les États-Unis ont des services sociaux, notamment en matière de santé, qui sont inférieurs à ceux que l'on retrouve dans d'autres pays avancés.
Il n'est donc guère surprenant qu'un certain nombre d'Américains se sentent délaissés par leur gouvernement et deviennent facilement la proie du premier démagogue venu qui leur fait miroiter des solutions instantanées, comme celle de taxer les pays étrangers.
En effet, le programme du gouvernement Trump 2.0 repose en grande partie sur un mélange d'ignorance, de mensonges, d'improvisation, d'intimidation, de confusion, de vengeance et de politiques inappropriées, avec l'intention arrêtée de centraliser les instances décisionnelles du gouvernement au niveau de la Maison-Blanche. Cela se fait en violation flagrante de la constitution américaine, en plus de bouleverser les relations internationales comme jamais on l'a pas vu au cours des derniers trois quarts de siècle.
Ce faisant, cependant, et en dépit des promesses faites et des intentions peut-être sincères de solutionner des problèmes, du moins aux yeux des partisans les plus fidèles de M. Trump, cela pourrait conduire, en réalité, à une aggravation des choses et à l'apparition de nouvelles difficultés. En effet, aucun gouvernement ne peut suspendre les lois de l'économie.
Dans un contexte aussi dysfonctionnel, les clivages sociaux et économiques risquent de persister aux États-Unis, et même de s'intensifier, au cours des prochains mois et années.
VI- L'impérialisme, le protectionisme et une grande confusion intellectuelle
L'impérialisme économique américain à la Trump est encore plus exécrable que l'ancien, lequel reposait sur des sanctions imposées unilatéralement à toute une série de pays. En réalité, le président Trump se comporte parfois comme un 'bully' dans une cour d'école.
En effet, depuis son investiture le 20 janvier 2025, le président étasunien Donald Trump 2.0 poursuit une politique commerciale non professionnelle, incohérente, erratique, fantaisiste, arbitraire et pleine de revirements, en haussant unilatéralement les tarifs douaniers sur les importations en provenance de plusieurs pays. (N.B. : les tarifs douaniers sont des taxes indirectes intérieures régressives, prélevées sur les importations.)
Ce faisant, le gouvernement Trump 2.0 se trouve à chambarder les relations économiques internationales, ce qui risque de plonger l'économie mondiale dans le chaos. D'autant plus, qu'il a invoqué un mensonger « état d'urgence » afin d'usurper les responsabilités du Congrès en matière de taxation, un prétexte qui pourrait faire l'objet d'une contestation au plan constitutionnel.
Peut-être l'exemple le plus discutable et le plus malavisé porte sur les tarifs douaniers imposés unilatéralement aux produits importés du Canada, un pays voisin avec lequel les États-Unis ont pourtant un traité de défense militaire aérien (NORAD) et un traité de libre échange depuis1988 (lequel a été élargi pour inclure le Mexique en 1994, et lequel a été revu en 2020 avec la signature du Président D. Trump 1.0 lui-même). De plus, les É.-U. et le Canada font partie de l'OTAN depuis 1949. Une guerre commerciale entre les deux pays semble relever de l'irréel.
Les grands perdants des guerres commerciales de Donald Trump, lesquelles affectent environ 1 500 milliards de dollars d'importations américaines, et de la dislocation industrielle qu'elles entraîneront, seront les consommateurs de tous les pays concernés, y compris les consommateurs américains.
Les ménages les moins riches seront particulièrement touchés, car ils devront faire face à une hausse des prix alors que leurs revenus réels tendront à stagner ou à s'abaisser. Le résultat final risque d'être une stagflation dans de nombreux pays, c'est-à-dire une situation de hausse des prix et d'un ralentissement de l'activité économique.
Un rappel historique : le président D. Trump semble s'être persuadé que les tarifs douaniers imposés à la fin du 19e siècle, lorsque l'économie américaine était essentiellement agricole et comptait des industries naissantes, pourraient se transposer au 21e siècle, alors que l'économie américaine est pleinement développée et est un leader de l'économie mondiale.
Des tarifs douaniers élevés de 49,5 % ont été prélevés, en effet, sur les importations étasuniennes, en 1890, dans le but de protéger des industries naissantes et leur donner le temps de devenir concurrentielles. Cependant, l'expérience a mal tourné.
Les hauts tarifs douaniers et d'autres causes ont convergé pour provoquer la pire dépression économique jamais vue jusqu'alors : ce fut la panique de 1893, laquelle s'étira jusqu'en 1897. Il s'en était suivi une hausse du coût de la vie pour la plupart des Américains, des déficits de la balance des paiements, des paniques bancaires, une crise du crédit, un krach boursier, des faillites d'entreprises et un taux de chômage de 25 %.
Ce serait une tragédie si une telle expérience économique ratée devait se répéter plus d'un siècle plus tard dans un contexte économique et financier encore plus sensible à des chocs de nature politique.
Conclusion
Tous les facteurs semblent être réunis pour que les États-Unis connaissent une tempête parfaite, due à une convergence de crises politique, économique, financière et constitutionnelle à venir. La plupart de ces crises seront la conséquence directe de mauvaises politiques publiques.
Le gouvernement Trump 2.0, en effet, se comporte à l'heure actuelle comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. C'est un créateur de chaos, d'incertitude et de destruction dans de nombreux domaines. — Il ne faut jamais oublier qu'il est relativement facile de détruire la prospérité d'un pays par de mauvaises politiques, mais qu'il est beaucoup plus difficile de construire une prospérité économique durable.
Inégalités : Les inégalités de revenus et de richesses aux États-Unis sont importantes et elles sont en hausse.
Corruption : Les principales institutions politiques américaines (Congrès, présidence et Cour suprême) sont aujourd'hui plus corrompues par les forces de l'argent qu'à n'importe quelle autre période de l'histoire du pays, et tout indique que la situation ira en empirant.
Surendettement : Le ratio de la dette publique nationale américaine par rapport au produit intérieur brut (PIB) est plus élevé aujourd'hui qu'il ne l'était à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et il est sur le point d'augmenter encore davantage.
Spéculation : L'exubérance des marchés financiers est particulièrement élevée en ce moment, notamment sur les marchés boursiers. Un choc déclencheur vers la baisse pourrait à tout moment provoquer une sévère correction.
Division : Les États-Unis sont un pays profondément divisé, à la fois socialement et régionalement et pourrait le devenir davantage.
Impérialisme : L'impérialisme économique américain à la Trump n'est pas sous contrôle et cela va, en toute probabilité, résulter en de la stagflation, non seulement aux É.-U., mais aussi dans plusieurs autres économies, ce qui se traduira par un abaissement généralisé des niveaux de vie dans le monde.
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Le Prof. Rodrigue Tremblay est professeur émérite d'économie à l'Université de Montréal et lauréat du Prix Richard-Arès pour le meilleur essai en 2018, La régression tranquille du Québec, 1980-2018, (Fides). Il est titulaire d'un doctorat en finance internationale de l'Université Stanford.
On peut le contacter à l'adresse suivante : rodrigue.tremblay1@gmail.com
Il est l'auteur du livre de géopolitique Le nouvel empire américain et du livre de moralité Le Code pour une éthique globale, de même que de son dernier livre publié par les Éditions Fides et intitulé La régression tranquille du Québec, 1980-2018.
Site internet de l'auteur : http://rodriguetremblay.blogspot.com
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Mis en ligne jeudi, le 13 mars 2025.
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